Kawa Ijen

Il est 11h30 mais la journée est déjà bien avancé pour nous. C'est un peu fatigué qu'on monte à bord de notre minivan avec notre chauffeur. On a booké un tour jusqu'au Kawa Ijen de notre hôtel le "café lava". La route sera longue, 5h30 avec notre arrêt dîner.
Tout le monde montre des signes de fatigue mais particulièrement Éliam et moi. Mes nuits sont encore entre-coupé avec les boires de petit bébé. On doit arrêté dîner plus tôt que prévu puisqu'Éliam est inconsolable et moi j'ai franchement besoin de gravol.
On arrive vers 17h30 dans un hôtel, le Kartimore. Il est situé au milieu de nul part. Les villageois y sont accueillant et on aurait bien aimé y passer plus que quelques heures. Les petites maisons sont identifiées aux noms dès propriétaire au lieu d'une simple adresse.
Notre chauffeur nous apprend qu'il y a une chute et une hot spring à 10 minutes de marche. On part avant le souper se détendre dans une piscine d'eau chaude volcanique. Il est trop tard pour la chute puisque la noirceur arrive assez vite. L'Indonésien en charge du droit d'entrée prend Éliam avec lui pendant qu'on se baigne.
L'hôtel offre un seul menu, soit une séries de plats servi à notre table pour 10$. Ensuite on va se coucher puisqu'on doit partir à 5h pour le Kawa Ijen. Notre chauffeur dormira dans le minivan.
Le lendemain nous sommes presque les derniers de l'hôtel à quitter même s'il est que 5h! On fait la route jusqu'au Ijen assez rapidement. On commence l'ascension de 3 km qui nous mènera au sommet. On rencontre des travailleurs sur le chemien. Ils montent le Ijen pour ensuite descendre au coeur de la montagne pour y récupérer des morceaux de soufre. Un d'eux nous propose de porter Damien mais il préfère marcher. 15 minutes plus tard il nous offre encore de le porter et cette fois Damien accepte. Par chance parce qu'a la vitesse à laquelle il marche on aurait passé la journée la bas. Je porte bébé Éliam sur presque tout le trajet mais la montagne a raison de moi, max prend le relais, je me sens enfin libre de mes mouvements et le reste de la montée se fait sans trop de difficulté.
On arrive sur le sommet et la vue est tout simplement magnifique, il fait un peu froid mais beaucoup moins qu'à Bromo. Le porteur reste avec nous pendant que max entreprend la descente avec un travailleur au coeur de la montagne. Pendant ce temps je suis assailli par les touristes qui prennent Éliam et Damien en photo.
La descente au fond du cratère ce fait en à peu près 20 min sans trop de difficultés. Je descend jusqu au fond ou les travailleurs extraient le souffre de la montagne près du lac.

Je respecte beaucoup ces travailleurs, ils travaillent sous un soleil de plomb dans une fumée de souffre suffocante pour remplir leus paniers d'environs 70 kilos de morceaux de souffre pour ensuite remonter le cratère abrupte et redescendre les 3.5 km de montagne qui les séparent de leurs campement.
Leur chargement leur rapporte environ 80 000 roupiah soit environ 8$ can et ils en fond 1 à 2 par jour, pas très cher payé pour ce qu'ils ont à endurer.
Je prend quelques photos et je remonte en direction du sommet. La monté sur la pente rocheuse d'à peu près 70 degrés d'inclinaison ce fait pas mal plus difficilement que la descente malgré les genre d'escaliers creusés dans la pierre pour que les travailleurs puissent grimper avec leurs chargements de 70 kilos sur les épaules. De retour au sommet, j'ai besoin d'un bon 10 minutes de pause avant de repartir pour la descente.
La descente de la montagne se fait plus facilement et rapidement. Nous prenons une petite pause avant de repartir avec notre chauffeur vers Ketapang. On prend un dernier dîner sur l'île de Java, on dit aurevoir à notre chauffeur et on se dirige au ferry qui nous déposent à Gili Manuk sur l'ile de Bali. On prend un chauffeur pour se rendre à Lovina Beach, plus précisément à Kalibukbuk, un petit 2 heures de route. Vivement que la journée se termine par un bon souper d'homard chez Khi Khi restaurant!